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Un scientifique atypique entouré d’œuvres d’art dans son bureau du Sud de la France (reconstitution)
Photo : SoA
Interview exclusive
Coronavirus : Game over

La professeur Didier Calanque, personnage haut en couleurs, a accepté de nous recevoir dans les bureaux de son institut afin de nous donner son point de vue éclairé sur la crise sanitaire que vit la France en ce moment. Franc-tireur au franc-parler proverbial, ses idées ne plaisent pas à tous ses confrères. Pourtant, il a énormément de vues sur Youtube.

Bonjour professeur Calanque. Certaines personnes mal-intentionnées vous reprochent d’être allé un peu vite en besogne en annonçant votre victoire sur la maladie avant même d’avoir effectué le moindre test, puis d’avoir publié les résultats de vos tests sans avoir apporté beaucoup de soin à votre méthodologie. Que leur répondez-vous ?

...on n’a plus le temps de discuter...
Écoutez, on n’a plus le temps. Face à l’urgence de l’épidémie, nous ne devons pas avoir une guerre de retard ! S’il faut annoncer les résultats d’expérimentations avant de les avoir menées, eh bien j’assume de le faire. Ce n’est pas demain ni après demain qu’il faut se mettre en branle, il faut agir tout de suite. On n’a pas le temps de faire des tests en double-aveugle pour savoir si les sacs qui se trouvent dans les soutes de l’avion sont des sacs à dos ou des parachutes : on les enfile et on saute ! La vraie vie, ce ne sont pas des mathématiques, des statistiques. J’ai prêté le serment d’Hippocrate, pas le théorème de Pythagore.

Mais il y a un mois, vous disiez que cette épidémie n’avait aucune incidence sur la mortalité mondiale, qu’elle ne serait pas une pandémie, et qu’une maladie qui se diffuse dans le monde entier, ça n’est jamais vu et ça ne se verra jamais.

Et je le maintiens ! À ce jour, seuls 193 territoires sont affectés, alors que l’ONU reconnaît 197 États. Il me semble qu’on est encore loin du compte. Avant de parler de pandémie, il faut rester prudent et ne pas céder au catastrophisme ambiant. Pareil avec le dérèglement climatique, d’ailleurs : on doit encore mettre un manteau en hiver, alors de quoi on parle ?

Vous disiez que l’épidémie ne prendrait pas en Europe, mais l’OMS affirme que l’Europe est désormais l’épicentre du Coronavirus. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

Si on m’avait écouté quand je disais que le virus était sans danger et qu’il n’allait pas arriver en Europe, il ne serait jamais venu. Mais à la place, les gros bonnets de l’Institut ont voulu faire la sourde oreille, ils se sont crus dans un jeu vidéo, ils sont dans leur petit monde, protégés par le boulevard Périphérique, et on voit le résultat : Paris aujourd’hui, c’est Versailles au XVIIIe siècle ! Et l’OMS est incompétent techniquement et intellectuellement.

Vous disiez que l’épidémie faisait moins de morts que les accidents de trottinette.

C’est exact et je maintiens mes chiffres ! Sur un millénaire, les accidents de trottinette représentent environ 11 000 morts. Le calcul est très simple et même vos lecteurs peuvent le faire : 11 morts par an, multiplié par mille ans, ça fait 11 000 morts. Or en France on a à peine dépassé les 600 morts liés au Covid-19. Comme vous le voyez, les échelles ne sont pas comparables, cette maladie reste statistiquement négligeable.

À propos de statistiques, on vous a reproché d’avoir fait des tests sur un trop petit nombre de patients

...Aujourd’hui il est trop tard...
C’est contre-intuitif, mais plus l’échantillon d’un test clinique est faible, plus ses résultats sont significatifs. C’est ce que les mathématiciens nomment "théorie des grands nombres". Si vous testez un médicament sur trois personnes infectées par un virus, et qu’une des trois voit sa charge virale disparaître, vous pourrez dire que votre taux de succès est légèrement supérieur à 33%. C’est énorme !
Si le test avait été réalisé avec un échantillon de 10 000 patients, les bons résultats s’effondrent et ne sont plus que de 0.0001%, autant dire qu’on a moins de chances de guérir que d’acheter une trottinette.

Mais on ne veut pas soigner que trois patients, il faut faire face à un nombre de cas bien plus important !

C’est vrai et je le déplore. On aurait dû m’écouter lorsqu’il n’y avait que trois personnes infectées, aujourd’hui, c’est trop tard.

Certaines personnes vous ont reproché d’avoir faussé les résultats d’une de vos études en retirant un patient que vous avez traité mais qui est décédé. Que répondez-vous ?

Soyons sérieux. J’ai prêté le serment d’Hippocrate, qui est très clair : en tant que médecin, je dois sauver des vies, pas tuer mes patients ! Donc si un malade meurt, c’est que je ne l’ai pas soigné, je dois donc l’ôter de mes statistiques. C’est la logique même.

Concrètement, quelle stratégie faut-il appliquer ?

Il faudrait que l’OMS et les autorités sanitaires et politiques françaises commencent par reconnaître que j’avais raison, qu’elles sont incompétentes, intellectuellement médiocres, techniquement incapables et corrompues par les grands laboratoires pharmaceutiques. Ensuite il faudra qu’elles fassent ce que je dis.

L’urgentiste Patrick Pelloux vient de déclarer qu’il fallait que les soignants se rasent car le coronavirus peut survivre sur une barbe.

Cet homme est jaloux de ma popularité et ferait tout pour me nuire.
Je vais vous dire ce que j’en pense : il a des poux. Alors il peut parler.

Comment expliquez-vous que vous ayez cette image de marginal au sein de la recherche française ?

...Je ne suis pas un marginal...
Je ne suis pas un marginal, dans mon monde je suis une star mondiale ! Même Donald Trump me soutient, et Christiano Stronsi, le maire d’une grande ville bien connue de la région, a pris mon traitement et dit qu’il se sent guéri, alors que le jour d’avant il disait qu’il se sentait patraque. Quelles preuves supplémentaires faudra-t-il aux chercheurs français ? Je pense qu’ils n’aiment pas le talent, l’originalité et l’excellence. Voilà le problème. Je ne demande pas aux gens de m’aimer, je leur demande de me faire confiance aveuglément et de m’obéir.

On vous accuse d’avoir le melon, la grosse tête, que répondez-vous ?

Merci.



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Jocelynn Zoe Charming
Biologiste émérite, ancienne reine du lycée dans le Minnesotta. De cette première carrière, elle conserve un sourire éclatant, un goût pour la beauté et la bonne santé et de longs cheveux blonds.


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