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C’est peut-être pas une bronchite finalement.
Photo : © photoCD - Fotolia.com
Pas de panique !
L’augmentation des cancers chez les moins de quinze ans s’explique par le vieillissement des populations

Le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’institut national de veille sanitaire a révélé cette semaine que l’incidence des cancers chez les jeune de moins de quinze ans en France métropolitaine avait atteint un taux important : un enfant sur quatre cent quarante contractera une tumeur cancéreuse entre sa naissance et l’âge de quatorze ans, et cette proportion est en augmentation.
Ce chiffre apparemment inquiétant est, tout au contraire, des plus rassurants.

Pour le professeur Tubaven, du laboratoire de rassérénologie appliquée de Paris, « Ces chiffres sont, en fait, une excellente nouvelle car ils font la démonstration de l’extraordinaire bon fonctionnement de notre système de santé public comme privé... » en effet, autrefois, les jeunes atteints de cancers pouvaient atteindre l’âge adulte, si ce n’est la vieillesse, sans jamais s’apercevoir qu’ils étaient malades, ce que la chaîne des mécanismes d’alerte sanitaire rend impossible aujourd’hui dans la plupart des cas.
De fait, il est indiscutable que les procédés de dépistage et d’identification de tumeurs ont connu de grands progrès au cours des cinq derniers siècles : « Du jour où on a commencé à effectuer des dépistages de cancers à proximité des bananeraies de Guadeloupe, on y a constaté une forte incidence des cancers, mais les pesticides ont été rapidement mis hors de cause des études nationales grâce à une astuce bien trouvée : la Guadeloupe n’est pas en France métropolitaine ! C’est un peu comme le respect de la constitution américaine qui ne s’applique pas à Guantanamo », s’amuse le scientifique au rire tonitruant.

...contre-intuitif...
Mais l’augmentation de la qualité du dépistage des tumeurs n’est pas l’unique explication qui a été trouvée pour dédouaner le mode de vie moderne, et le professeur Tubaven en avance une très audacieuse : c’est, selon lui, le vieillissement des populations qui doit être incriminé. De prime abord, une telle explication semble contradictoire, les jeunes de moins de quinze ans n’étaient pas vraiment concernés par le vieillissement des populations. Mais on sait que, comme le dit Michel Béra, récemment nommé titulaire de la chaire de modélisation statistique du risque au Conservatoire national des Arts et métiers, « L’épidémiologie est un domaine plein de pièges ». Et il a bien raison de le dire : il est tentant de ne regarder les faits que depuis le petit bout de la lorgnette de son expérience personnelle, de se dire par exemple « quand j’étais petit, aucun enfant n’avait de leucémie alors qu’il y a deux cas dans l’école de mon fils », mais il y a toujours une explication rassurante à ce genre de faits : peut-être que dans votre propre enfance, les classes ne comptaient que vingt élèves et non pas trente-cinq comme aujourd’hui, ce qui explique l’augmentation apparente du nombre de cas malgré une proportion plutôt constante. On peut aussi parler de la chance et de la malchance, qui sont loin d’être des paramètres négligeables comme le ministre de la santé, Mme Roselyne Bachelot, a cruellement pu le vérifier avec la grippe H1N1 qui n’a fait presque aucun mort en 2010, malgré ses prédictions.
Lorsque l’on parle de statistiques, il faut accepter de réfléchir sur une base contre-intuitive.
...effet de capilarité...
Puisque les populations vieillissent — grâces en soient rendues à l’augmentation de l’espérance de vie, ce dont personne ne se plaindra —, l’incidence des cancers progresse régulièrement, et c’est là que tout se passe car pour s’occuper d’un nombre de personnes âgées en augmentation, il faut plus de structures spécialisées, plus de médecins sensibilisés, plus d’équipements,... Et donc plus de compétences pour détecter des maladies. Tout s’explique, selon Tubaven, « il y a un effet de capilarité... », précise le scientifique « ...les séniors passent le témoin aux jeunes, on peut dire qu’il existe toujours une forme de solidarité entre générations ».
Cette entraide inter-générationnelle est un motif de satisfaction supplémentaire : une fois de plus, ce qui semblait de prime abord constituer une mauvaise nouvelle se révèle être exactement le contraire !


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Maurice Horst Chevalier
Il change de nom après-guerre, ayant conclu un marché avec l’administration américaine


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